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Denis EPITALON

Naquit le 22 septembre 1794 dans une maison de la rue des Spartiates ,actuellement rue Rabelais. Son père tenait une auberge à l'enseigne du "Lion d'Or". Fabricant de rubans ,Denis Epitalon acquit assez rapidement une grande fortune. Chaque année , il consacrait un dixième de ses revenus à des œuvres charitables .En 1856,il contribua largement à la création de l'asile des Petites-Sœurs des pauvres et , jusqu'à la f

in de sa vie, en fut le bienfaiteur. Il mourut à l’âge de 80 ans , le 7 janvier 1874. La rue Denis EPITALON à Saint Etienne s'intercale entre les rues Martin-Bernard et Alfred-Colcombet .C'est l'ancienne rue des Noyers(autrefois chemin vicinal n°4 de Beaubrun).Cette voie reçut le nom de rue Denis Epitalon le 13 mai 1874. Ses parents tiennent une auberge, appelée "Chez Mentrand" ("bon souper, bon gîte et le reste"), puis rebaptisée

"Au Lion d'or", auberge qui accueille surtout des marchands ambulants. La famille Epitalon, chez qui on parle encore le patois, a des ambitions plus élevées pour son fils Denis, qui fréquente d'abord l'école de la paroisse St-Ennemond, puis est envoyé en pension dans une institution religieuse près de Montbrison. Après le décès de son père, en 1810, le jeune garçon est placé en apprentissage chez un oncle, propriétaire associé de la maison Fraisse-Passerat. Devenu commis, il s'initie au commerce et à la comptabilité et en fait profiter sa mère à laquelle il conseille de placer les bénéfices de son auberge chez des fabricants ou des marchands de soie. En 1821, il épouse sa cousine Jeanne-Marie Passerat et décide de se mettre à son compte, bien que son capital initial ne s'élève qu'à quelques milliers de francs. Ses débuts sont si difficiles qu'il fait le voeu de donner aux pauvres un dixième de ses bénéfices, si Dieu lui permet d'en faire. Son affaire végète cependant jusqu'en 1830. A partir de cette date, il tente de se spécialiser dans le satin uni, et le magasin qu'il tient avec sa femme commence à prospérer. En 1841, il fait construire une maison rue de la bourse et en 1846, il achète la belle propriété du Maniquet. Mais c'est pendant la révolution de 1848 que, contrairement à ses concurrents, il fait fortune. Il profite de la chute du prix de la soie pour en acheter et en stocker la plus grande quantité possible, remplissant tous les étages de sa maison de la précieuse fibre et continuant à faire travailler ses ouvriers. Ainsi, quand les affaires reprennent, il n'a plus qu'a puiser dans ses réserves pour faire face à la demande, approvisionner un marché en plein essor et réaliser de gros bénéfices. En 1855, il cède à ses fils son entreprise qui prend le nom de Maison "Epitalon Frères". La famille est devenue l'une des plus riches et des plus considérées de St-Etienne, comme en témoigne le mariage de son fils avec Antoinette Balaÿ.



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