top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurericmoulinzinutti

Histoire d'une Maison, rue Mercière à Lyon

André Mallet, Cabaretier/Tavernier de Lyon, acquiert du Couvent de Notre Dame de Confort le 10 Mars 1533 une place sur laquelle a été construite une maison rue Mercière. L’acte est signé Montaland notaire. André Mallet devra s’acquitter des droits de Mi- Lods.

Quittance passée le 16 Novembre 1553 par devant Maître Brun, notaire, par le Couvent de Notre Dame de Confort à Philiberte Riche fille de feu Gonin Riche, Veuve d’André Mallet et à présente épouse d’Antoine Bachet, tavernier, du plein et entier paiement des droits de mi Lods, qu’elle pouvait devoir sur la moitié d’une maison appartenant à la dite Philiberte Riche par indivis avec Claudine Mallet fille dudit feu André Mallet et de la dite Philiberte Riche, et advenue à cette dernière par le legs testamentaire dudit feu André Mallet son premier époux.

Reconnaissance du 4 Juin 1573 par devant Maître Anyme, notaire par Catherine Mallet et son épouse Jean Thévenon comme tenancière de la maison rue Mercière, héritée de feu son père André Mallet. (Acte en ligne).

Commandement fait le 4 Décembre 1578 à Claudine Mallet épouse de Jean Thévenon par vertu des lettres de commission du Présidial de Lyon du 1er Décembre 1578, à la requête du Couvent de Notre Dame de Confort de payer l’arriérage d’une pension. Claudine Mallet déclara n’avoir ni or ni argent, cette réponse ayant été prise comme un refus de payer, saisie fut procédée sur la dite maison, ainsi que sur une autre maison appartenant à la dite Mallet, sis rue Paradis, à Lyon.

Acte de transaction du 7 Septembre 1626 par devant Maître Guyton, notaire. Il est expliqué dans cet acte que procès était sur le point de se mouvoir entre le Couvent de Notre Dame de Confort et Jean Thévenon, Secrétaire Ordinaire de la Chambre du Roi, sur le fait que le dit Thévenon était débiteur vis-à-vis du Couvent de deux droits de mi Lods pour une maison sis rue Bellecordière advenue au susdit Thévenon par le décès de son oncle Antoine Bachet et d’un autre en tant qu’héritier de son frère Clément Thévenon sur une maison ou pend pour enseigne « le turc ». Jean Thévenon déclara acquiescer pour le premier mi Lods, en revanche pour la deuxième maison, il déclare avoir renoncé à l’hoirie de son frère Clément. Finalement le Couvent de Notre Dame de Confort accepte cette transaction en recevant une somme d’argent dudit Thévenon. (Acte en ligne).

Quittance passée à Lyon le 7 Janvier 1647 entre le Couvent de Notre Dame de Confort et Jean Dru, Procureur es Cours pour le paiement de droits pour lesquels Jean Dru en obligé en vertu de l’acte de vente à lui passé par les héritiers de Jean Thévenon de la maison du Jeu de Paume, sis rue des trois maries reçu par Maître Favard notaire le 4 Janvier 1647. Il s’acquitte aussi des droits devant être payés au Couvent par les héritiers, sur deux maisons sis l’une rue Mercière, l’autre rue Bellecordière et pour droit de sépulture.

Contrat de vente passé à Lyon par devant Maître Favard, notaire le 7 Août 1648, par lequel Barthélémy Thévenon, Claudine De la Balme veuve d’Etienne Thévenon mère de Jean épouse à présent d’Etienne Camus Archer, Antoine Farge Conseiller du Roi élu en l’élection du Lyonnais comme procureur d’Isabeau Neyron et Jeanne Neyron, Veuve de Philibert Murgier, les dits Thévenon et Neyron, cousins et cousines germaines, héritiers de Jean Thévenon vendent à Marie Pellot épouse de Gaspard de Montronys, écuyer, Seigneur de Liergues et Poly le Monial, Conseiller du Roi, Lieutenant Général Criminel en la Sénéchaussée et Présidial de Lyon, une maison sis rue de Confort ou pend pour enseigne « le Turc » pour 6800 livres tournois.

La maison « Du Turc » sera vendue par Marie Pellot à l’Hôtel Dieu de Lyon par devant Maître Jasserand notaire le 13 Février 1667, à charge pour l’Hôtel Dieu de soigner deux pauvres malades.


14 vues0 commentaire

Commentaires


bottom of page