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La Bruyère disait: "Nous descendons tous d'un roi ou d'un pendu"....



La Bruyère disait: "Nous descendons tous d'un roi ou d'un pendu". En France, on dit que nous descendons tous de Louis XI. Statistiquement, nous descendons tous de Charlemagne ! C'est d'autant plus vrai qu'il paraît qu'il eut 300 concubines et qu'à son époque, il n'y avait que 20 millions d'habitants en Europe. D’autre part, soulignons les mariages entre cousins et aussi un certain déclassement de la noblesse. En général, en remontant la lignée cognatique il arrive assez souvent de trouver des familles Bourgeoises qui aux générations supérieures étaient de noble naissance. Plus modestement, disons que nous descendons tous d'un prince ou d'un assassiné. Bref, chez les généalogistes, les bonnes maximes circulent, invérifiables et humoristiques. Et pourtant!


Preuve de tout ceci par l’exemple – Ma branche noble de Haute-Loire :


Mon arrière-grand-père maternel : TESTUD Hippolyte Lucien est né à Oullins dans le Rhône le 11 Juillet 1900. Il est le fils de TESTUD Hippolyte et de Marie Virginie ARNAUD.

Il épouse à Saint-Paul-En-Jarez dans la Loire, mon arrière-grand-mère BROSSE Anne Marie Philomène et décède à la Seauve-Sur-Semène dans la Haute-Loire, le 25 Août 1969.

Leur contrat de mariage retrouvé aux Minutes de Maître Chatagnon, Notaire de Rive-de-Gier du 27 Décembre 1922 indique que : L’époux dispose de son vestiaire évalué à 200 Francs et d’une somme d’argent en espèces de 2500 Francs. L’épouse dispose de son trousseau évalué a 1000 Francs, d’une somme en espèce de 2000 Francs, ainsi que d’un fourneau et d’un lit garni évalué à 1000 Francs. Brosse Anne Marie Philomène meurt à Saint-Etienne, le 3 Septembre 1981, à 79 ans.


Marie Virginie ARNAUD, est « une fille de la Haute-Loire » ; en effet elle est née à Chaudeyrac, hameau de Cayrès le 6 Mars 1874. Elle est la fille de Baptiste Philémon ARNAUD et de Marie Rosalie Philomène ROLLAND. Couturière, elle épouse le 13 Juillet 1899, au Puy-En-Velay, un lointain cousin, TESTUD Hippolyte, un modeste mécanicien dont elle aura trois enfants. Cependant suite au décès de son époux à L’Horme dans la Loire, le 15 Janvier 1923, à l’âge de 48 ans, elle part et s’installe à Paris. Elle décédera donc à Paris XIV, le 4 Juillet 1957. Sur l’acte de mariage les époux déclarèrent ne pas avoir fait de contrat de mariage.


Marie Rosalie Philomène ROLLAND, est née à Aunac, hameau du Brignon, en Haute-Loire, le 2 Mars 1841. Elle est la fille de François ROLLAND, important Propriétaire Cultivateur du lieu et de Marie Rose GAGNE. Elle épouse à Cayrès le 21 Avril 1868, son cousin, ARNAUD Baptiste Philémon. Le couple réside dans un premier temps à Cayrès puis de déplace au Puy-En-Velay, ou l’époux décède le 30 Mars 1893. Marie Rosalie lui survivra puisqu’elle décède au Puy-En-Velay le 3 Juin 1918.

Le contrat de mariage retrouvé aux minutes de Maître Lashermes, Notaire du Puy, le 4 Avril 1868, indique que : l’époux reçoit ¼ par préciput de la succession de ses parents a condition de payer à son frère Jacques, Boulanger à Paris la somme de 500 Francs ; l’épouse quant à elle reçoit une somme de 3000 Francs payable en plusieurs termes égaux.


François ROLLAND, est né a Aunac, hameau du Brignon en Haute-Loire, le 30 Janvier 1799. Il est le fils de Jean Antoine ROLLAND et de Marie Anne ROUX. Propriétaire cultivateur a Aunac, il épouse le 17 Février 1831, à Cayrès, Marie Rose GAGNE. Dix enfants naissent de cette union. L’épouse décède la première à Aunac, le 2 Mars 1866, son époux François lui décédera au même lieu le 6 Avril 1875, à un âge fort avancé. Le contrat de mariage retrouvé chez Maître Richond, Notaire du Puy-En-Velay, du 31 Janvier 1831, indique que l’épouse reçoit de ses parents une somme de 2000 Francs.


Marie Anne ROUX, est née à Aunac, au Brignon, en Haute-Loire, le 5 Mars 1760. Elle est la fille de Jean Jacques ROUX et de Marie ROQUEPLAN. A L’âge de 15 ans, elle épouse Jean Antoine ROLLAND au Brignon, le 27 Juillet 1775. Le couple s’installe au Brignon, ou 13 enfants naîtront. Jean Antoine mourra le premier le 27 Décembre 1800, à l’âge de 62 ans. Marie Anne ROUX se remariera au Brignon, le 11 Janvier 1809 avec Jean Claude ROCHE. A un âge déjà avancé, elle n’a pas eu d’enfants de sa seconde union. Elle décède au Brignon, le 16 Juillet 1822 et son second époux le 7 Décembre 1834. Son premier contrat de mariage retrouvé aux minutes de Maître Chauvet, notaire du Bouchet-Saint-Nicolas, en date du 19 Juillet 1775, indique que tout le clan ROQUEPLAN se charge de bien doter la future épouse, car en effet Marie Anne ROUX, va disposer des biens de sa mère Marie ROQUEPLAN, de ceux de son grand-père Jean ROQUEPLAN, ainsi que des intérêts des droits de légitimes de Pierre ROQUEPLAN, son grand-oncle.

La déclaration de succession de Marie Anne ROUX, en date du 6 Janvier 1823 et faite au Bureau de Solignac-Sur-Loire, fait mention de l’existence d’un domaine au Brignon, d’une valeur de 12000 Francs.


Marie ROQUEPLAN est née a Aunac, au Brignon, le 3 Janvier 1736. Elle est la fille de Jean ROQUEPLAN et de Jeanne Marie PAGES. Elle épouse au Brignon le 27 Mai 1755 Jean Jacques ROUX, garçon issu d’une famille de meunier de Cayrès. Les époux se fixent auprès des parents de l’épouse, ou l’époux est accepté comme fils de famille. Ils auront 4 enfants car l’époux décède relativement jeune le 3 Août 1763 à 53 ans.

Marie ROQUEPLAN contractera une nouvelle union avec Vidal BAY au Brignon, le 10 Février 1766, et aura deux autres enfants de se second époux. Vidal BAY décédera à 51 ans, au Brignon, le 18 Avril 1779. Marie ROQUEPLAN, lui survivra puisqu’elle décède au Brignon, le 23 Mars 1797 à l’âge de 61 ans.

Le contrat de mariage ROQUEPLAN-ROUX, retrouvé au minutes de Maître Mondhilon, notaire de Cayrès le 15 Mai 1755, indique que Jean Jacques ROUX, reçoit de ses parents la somme de 2800 livres. De son côté l’épouse reçoit de son père Jean ROQUEPLAN, la moitié de tous ses biens et de sa mère Jeanne Marie PAGES, la somme de 300 livres.

Le 6 avril 1770, au Brignon, par devant Maître Jouve, notaire, une transaction est passée entre Jean ROQUEPLAN, sa fille et son second époux. Au termes de cette transaction, Jean ROQUEPLAN, qui se trouve être déjà d’un âge suffisamment avancé donne à sa fille l’intégralité de tous ses biens, sous conditions d’être nourri et entretenu sa vie restant et de pourvoir à l’entretien de sa fille Rose ROQUEPLAN, fille non mariée.


Jean ROQUEPLAN est né a Aunac, au Brignon, le 8 mars 1700. Il est le fils d’Antoine ROQUEPLAN et de noble dame CLAUDA DE LA ROCHE. Il épouse au Brignon le 17 Février 1735, Jeanne Marie PAGES. Le couple s’installe au Brignon, a Aunac, ou le couple donne naissance à 7 enfants. Jeanne Marie PAGES meurt au même lieu, à 53 ans, le 26 Décembre 1762, son époux Jean ROQUEPLAN, le 14 Juin 1778.

Le contrat de mariage a été retrouvé, et en effet, il a été passé par devant Maître Gaigne, notaire de Solignac-Sur-Loire, le 7 Février 1735. L’époux reçoit l’intégralité de l’hérédité de sa mère suivant le testament de cette dernière reçu par le même notaire. Clauda avait par son testament nommé son époux comme héritier universel lui demandant de remettre à son héritier male son hérédité. De même Marie BERTRAND et son fils Pierre, ce dernier héritier de feu André, suivant le testament de ce dernier reçu par Maîtres Talobre et Debris donne à la future épouse la somme de 1100 livres et une robe drap de marchand.

Noble damoiselle Clauda DE LA ROCHE est née à Aunac, au Brignon, le 23 Avril 1674. Elle est la fille de Noble Jean DE LA ROCHE et de Laurence BONNETON. La famille Bonneton est une famille de parsonniers assez aisés. Elle épouse au Brignon, le 30 Juillet 1693 Antoine ROQUEPLAN. Le couple reste a Aunac ou 10 enfants naîtront. Clauda DE LA ROCHE est la première a disparaître, elle y meurt le 30 Juillet 1732 à 58 ans. Son époux lui survit pour disparaître à son tour le 28 Avril 1744, à 72 ans.

« Quittance - à Cayrès par devant Maître Mondilhon

Jean Julien Praticien du lieu de Costaros a Cayrès dit avoir reçu d'Antoine Roqueplan d'Aunac au Brignon icelui beau fils de Jean De La Roche et de Laurence Bonneton mariés du lieu d'Aunac 150 livres et ce a quoi ce monte le principal de la rente constitution établie par Claude Bonneton fils a feu Jacques par acte du 17 Mai 1615 reçu Maître Berniaud. Laquelle somme a été payée par Demoiselle Nadale Doulce mère dudit Roqueplan . Extrait originel de la rente constitué avec autre contrat de ratification d'icelle consentie par Etienne Bonneton le 15 avril1682 en faveur de Jean Julien reçu par Maître Boudoulh. Sources: Archives de la Haute-Loire 3E83/3 »


Noble Jean DE LA ROCHE renonce à sa religion protestante et se fait baptisé dans la religion catholique à Landos le 1er Juin 1663. Il est le fils de Noble Claude DE LA ROCHE et de Damoiselle Catherine BLANC ou LEBLANC. Ils habitent aux amargiers hameau de Landos. Jean DE LA ROCHE épouse à Landos, le 2 Août 1665, Laurence BONNETON. Le couple s’installe a Aunac, auprès des parents de l’épouse ou 8 enfants naîtront. Jean DE LA ROCHE décédera chez son gendre Antoine ROQUEPLAN, le 31 Juillet 1710. Son épouse mourra au lieu des Fourches à Landos, le 28 Septembre 1712.

« Transaction - Par devant Maître Rochette Notaire du Puy-En-Velay (Haute-Loire)

Sieur Jean De La Roche du lieu des amargiers à Landos et Sieur Jean Bonneton son frère utérin étudiant au Puy, tous deux majeurs de plus de 25 ans. Les parties étant sur le point d'entrer en procès. Le sieur Bonneton disait avoir obtenu appointements des condamnations devant les sieurs officiers ordinaires du Bouchet Saint-Nicolas contre le Sieur De La Roche portant maintenue de la légitime maternelle due au Sieur Bonneton sur les biens de feu Catherine Blanc mère commune des parties et desquels sur les 5 enfants procréés seul ledit De La Roche est resté en possession de ces biens. Le dit Bonneton a donc été lésé sur la légitime de sa mère morte ab intestat. Pour éviter le procès les parties transigent donc et après avoir déduit la somme de 653 livres que le Sieur De La Roche a payé pour partie de la légitime de feu Damoiselle Suzanne Leblanc, il relâche donc à son frère utérin Bonneton, diverses pièces de terres aux territoire des amargiers, et voisinant avec celles de Sieur Charles et Antoine De La Roche frères. Sources: Archives de la Haute-Loire 3E320/1 »

Ainsi nous arrivons à l’échelon de la noblesse Auvergnate et Ardéchoise, en passant par le protestantisme. Notons que la filiation est prouvée grâce aux contrats de mariage des époux notamment sur toutes les générations…

Cette filiation, me fait donc rentrer dans les famille BAILE DE BATIE, DE LA ROCHE, de POUZOLS….et il va me falloir encore du temps, pour remonter l’histoire de ces familles….car j’ai d’autres branches nobles une dans la région de Toulouse, l’autre en Forez….





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