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La Famille de SARRON

La famille de Sarron est une importante et ancienne famille chevaleresque du Haut-Beaujolais, qui possède de nombreuses terres aux limites des départements actuels de la Loire et du Rhône. Ils sont seigneurs des Forges, de Vareille, de Civrieux, de Saconay, de Saint-Just-d’Avray, de Valentienne, de Longeval et autres lieux et résident principalement à Lyon et dans leur château des Forges à Fourneaux (Loire). Le château de Fléchères entre dans les possessions de cette famille en 1780, lorsque l’épouse de Claude de Sarron en devient l’héritière. Il restera dans les biens de la famille jusqu’au mariage de Cornélie de Sarron et César-Dominique Arthaud de la Ferrière en 1829. La famille de Sarron possède le fief et château des Forges à Fourneaux depuis la fin du XVe siècle. En 1496, Philibert de Thélis et sa sœur Marguerite, épouse de Guillaume d’Orgères, l’échangèrent avec Antoine de Sarron contre tous ses biens situés à Theizé (Rhône). Les possessions de la famille vont ensuite s’enrichir à la faveur des alliances matrimoniales et des acquisitions de propriétés. Seigneur des Forges, de Vareille et d’Epines, Rudolphe de Sarron épouse, en 1507, Antoinette Guerrier, fille d’Etienne Guerrier, seigneur de Meyzieu, qui apporte en dot ses possessions de Civrieux-d’Azergues (Rhône). Leur fils, André de Sarron, veuf en premières noces de Claudine Damanze, fille du seigneur de Chauffailles et de Pruzilly, épouse Antoinette de Saint-Priest en 1551 et acquiert des terres à Montagny (Loire). En opposition avec Pierre, son fils aîné, André de Sarron nomme son épouse héritière universelle et un important contentieux opposera par la suite Pierre de Sarron avec son beau-père Pierre Dupérier, second époux d’Antoinette de Saint-Priest. Pierre de Sarron reçoit plusieurs terres en Forez de son oncle Louis de Saint-Priest, et fait l’acquisition de la terre de Saconay (paroisse de Saint-Symphorien-le-Chastel, Rhône) par son mariage avec Jeanne de Saconay en 1592. Leur fils, Jean de Sarron (+1643) épouse en premières noces Anne de Fay de la Tour-Maubourg, veuve de François de Tournon, baron de la Mastre, et en secondes noces Isabeau de Rébé, veuve d’Amable Thierry, baron de Vaux. À son décès en 1643, et pendant la minorité de ses enfants, ses biens sont gérés par son frère, Antoine de Sarron, seigneur de Bacot et de Saint-Christophe-la-Montagne. Cette période de tutelle est propice au règlement de nombreuses procédures. Le fils aîné de Jean de Sarron et Anne de Fay, Louis de Sarron (1630-1674) épouse, en 1655, l’héritière d’une importante famille du Mâconnais et du Bugey : Hélène de Rougemont (+1694), fille d’Hugues de Rougemont, seigneur de Pierreclos, et d’Isabeau Dalbon. En 1696, leur fils, Claude de Sarron (+1731), épouse Marie-Geneviève Dupuis, fille de Claude Dupuis, seigneur de Saint-Just-d’Avray, et reçoit quelques années plus tard les possessions de son beau-père : domaines de Longeval, Valentienne et Saint-Just-d’Avray (Rhône). Jacques-Hugues de Sarron (1700-1786) reçoit l’ensemble des biens de son père, Claude de Sarron, auxquels il ajoute au moins un domaine près de Tournus (Saône-et-Loire). Son fils aîné, également nommé Claude de Sarron (1729-1794), épouse Françoise Pupil de Myons (1741-1820) en 1762. Cette dernière fera entrer dans les biens de la famille de Sarron la baronnie et le château de Fléchères, dont elle hérite en 1780. Claude de Sarron, important propriétaire lyonnais, participe à partir de 1775 à l’entreprise d’aménagement de la presqu’île de Lyon par Antoine Perrache, qu’il soutient financièrement. Il fera notamment édifier une maison rue de la Charité. Opposé à la Révolution, il sera inscrit sur la liste des émigrés et sera guillotiné en 1794. L’ensemble de ses biens sont séquestrés avant d’être restitués à sa veuve et son fils. Son fils, Etienne-Horace-Gabriel de Sarron (1770-1814) présentera ses preuves de noblesse le 3 août 1785 pour le service militaire. Emigré à la Révolution française, il est définitivement radié des listes des émigrés en l’an VIII et reprend possession des biens de son père. Nommé maire de Fourneaux en 1807, il épouse Marie Virginie Marest de Saint-Pierre la même année. À son décès en 1814, sa mère et sa veuve assurent la gestion des biens et la tutelle de sa fille unique, Michelle-Françoise-Cornélie de Sarron (1810-1854). Suite à son mariage en 1829, les biens et possessions de Cornélie de Sarron, dont la baronnie et le château de Fléchères, passent dans la famille de son époux, César-Dominique Arthaud de la Ferrière (1804-1881), premier chambellan de Napoléon III et président du conseil général de l’Ain de 1861 à 1871.


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