Rebouter consiste à réduire des fractures, replacer des membres démis et soigner des luxations ou foulures par des procédés non médicaux. Le rebouteux était donc celui qui savait remettre les bouts en place. Dans les campagnes françaises, on fait appel au rebouteux depuis des siècles. Cette pratique permet en effet de soulager les maux du corps et de l'esprit et d'améliorer l’état général d'une personne. Si le nom de cette médecine alternative est connue de tous, peu de gens savent en quoi elle consiste exactement. Qu'est-ce qu'un rebouteux ? Quels bienfaits peut apporter une consultation ? Voici quelques éléments de réponse.
Au Moyen-Âge, il était courant de faire appel au rebouteux pour un problème de santé quel qu'il soit. Sensible au magnétisme, celui-ci pouvait aussi faire office de sourcier du village. Deux raisons poussaient les patients à plébisciter le reboutement :
Les médecins se trouvaient souvent loin du logement du malade et l'on trouvait des rebouteux un peu partout, en particulier dans le milieu rural. À l'époque, la médecine, l'art occulte et la magie étaient vus comme une seule et même chose. Les soins concernaient le corps, l'esprit et les forces supérieures auxquelles on croyait. Peu à peu, la médecine conventionnelle s'est imposée en France comme partout en Europe. La pratique du rebouteux est donc devenue une technique bien particulière, avec des contours plus définis. Elle s'est notamment rapprochée de la pratique du magnétiseur – le magnétisme étant souvent utilisé dans le cadre du reboutement – et de l'ostéopathie.
Je descends d’une famille de rebouteux de Saint-Christo-En-Jarez : la FAMILLE MELLIER.
Jean MELLIER, né en 1623, qui sera qualifié de Bourgeois de Lyon, et ira s’installer dans cette dernière ville sur la fin de sa vie.
Jean MELLIER, son fils, qui sera Marchand Réducteur des Fractures et Dislocations du Corps Humain à Saint-Christo-En-Jarez et qui mourra en ce dernier lieu en 1738.
Mathieu MELLIER, son fils, qui lui aussi sera Marchand Réducteur des Fractures et Dislocations du Corps Humain à Saint-Christo-En-Jarez. Né en 1702 et mort en 1784. Il sera qualifié de Bourgeois de Saint-Christo-En-Jarez.
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