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Yolande de Polastron, Duchesse de Polignac, le dernier cœur de la Reine.

Dernière mise à jour : il y a 6 heures


L'image radieuse de Marie-Antoinette, évoquée à travers les jours heureux passés à Trianon, reste à jamais liée à celle de Madame de Polignac. Ces deux noms, unis par l'amitié et le plaisir, ne se dissocient point aux yeux de la postérité, et rien ne saurait rompre le fil que l'histoire a tissé entre elles. Solidaires dans le bonheur, elles le demeurent également face à l'infamie et à la haine. Ainsi, dans cet ouvrage dédié à la vie de la favorite royale, se dessine, tel un filigrane visible à la lumière, l'image de la dernière reine galante de France. Malgré les nombreux écrits qui lui ont été consacrés, la vie de Madame de Polignac n'a pas encore fait l'objet d'une analyse rigoureuse, fondée sur l'examen des textes de son époque. Qu'avons-nous, en réalité, de sa vie, sinon des louanges verbeuses, maladroites ou parfois même outrancières ? La première en date provient de sa belle-sœur, Diane de Polignac, souvent critiquée pour ses mœurs, mais reconnue pour sa virulence dans son antipathie envers le jacobinisme. Parfois, des pamphlets se sont attaqués à la favorite, dénonçant ses liens avec la reine. Il est essentiel d'encourager chacun à se forger son propre avis sur la personnalité de Yolande de Polastron et sur sa relation avec la reine Marie-Antoinette, en tentant de démêler le vrai du faux. Cela doit s'opérer sans préjugés, mais grâce à l'examen de documents, notamment des lettres écrites par la reine à la Duchesse de Polignac, conservées aux Archives Nationales. Au final, pourquoi la Duchesse de Polignac ne pourrait-elle pas être envisagée simplement comme « la dame de cœur » de Marie-Antoinette ? Une amie véritable et sincère ? Ou peut-être bien plus que cela ? Loin des clichés de la favorite gâtée et capricieuse, exigeant sans cesse plus de faveurs ! Le séduisant Axel de Fersen, souvent mentionné dans sa soi-disant relation avec la reine, n'aurait-il pas été, en réalité, qu'un « paravent » destiné à dissimuler aux yeux du monde et de la cour la véritable intimité qui liait ces deux femmes ? À la lumière d'une étude minutieuse des lettres échangées entre ces deux amies, conservées aux Archives Nationales, Éric MOULIN-ZINUTTI, historien régional, dans son ouvrage « Le dernier cœur de la Reine », se propose d'éclairer la nature authentique de la relation entre Yolande de Polastron et la reine Marie-Antoinette.

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